Samedi 15 septembre 2012, il sera possible de se faire une idée du cours de yoga à la Maison du Taiji.
En effet, tout l’après-midi, cet espace organise ses portes ouvertes.
La démonstration de l’activité yoga est prévue aux environs de 17 h 30-18 h. Elle devrait durer une vingtaine de minutes.
De nombreuses autres activités seront également présentées, et l’ambiance devrait être très conviviale.
Pour bien commencer l’année 2012-2013, le premier cycle sera consacré à un retour sur les principes fondamentaux du yoga. Il courra du 18 septembre au 23 octobre.
Seront rappelées des notions essentielles comme la présence à soi, ahimsa (la non-violence, y compris vis-à-vis de soi-même), sthira-sukha (la fermeté dans la douceur), l’absence totale de compétition…
La classification des postures (étirements, flexions avant, extensions arrière, postures d’équilibre ou inversées…), les notions de contreposture et d’enchaînement, la complémentarité des types de pratiques (asanas, pranayama, méditation…) seront également présentées de manière plus didactique qu’à l’ordinaire.
Objectif : permettre aux « anciens » de reprendre en douceur et d’ordonner leurs connaissances tout en facilitant l’intégration des nouveaux venus.
À partir du mardi 4 septembre 2012, le cours hebdomadaire de yoga change de lieu. Ce déménagement s’accompagne de très légères modifications d’horaire et de tarifs.
Voici tout ce qu’il faut savoir.
Cette année, le cours traverse le boulevard périphérique pour rejoindre la Maison du Taiji :
57, rue Jules-Ferry
93170 Bagnolet
Métro Porte-de-Montreuil, Robespierre (ligne 9) ou Gallieni (ligne 3)
Les distances sont à peu près identiques, mais la marche est plus agréable depuis les stations Robespierre et Gallieni que depuis Porte-de-Montreuil.
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Cet espace accueille de nombreuses activités relevant des « arts internes » et des arts martiaux : tai chi chuan, bien sûr, mais aussi aïkido, junomichi (judo traditionnel) ou encore silat (art martial d’origine indonésienne).
La « salle de détente », à l’entrée, en fait un lieu convivial où les personnes qui participent aux diverses activités peuvent échanger autour d’un thé ou d’un café.
La salle de yoga est très spacieuse (80 mètres carrés, 5 mètres de hauteur sous plafond) et dotée d’un magnifique parquet en chêne.
Le matériel utile pour le yoga (tapis, coussins, blocs, couvertures) pourra être conservé sur place.
Pour tenir compte des activités qui se succèdent à la Maison du Taiji, le cours de yoga est avancé d’un quart d’heure par rapport aux années précédentes : il commencera à 19 heures précises (accueil à partir de 18 h 45) et se terminera à 20 h 30.
La très légère évolution des tarifs va dans le sens d’une baisse du prix de la séance :
• paiement à l’année, 370 € (inchangé, mais il correspond à 37 séances au lieu de 34)* ;
• paiement au trimestre, 140 €* ;
• carte de 10 séances valable 4 mois, 150 € (cette carte est une création qui peut intéresser les personnes travaillant selon des horaires variables) ;
• cours à l’unité, 18 €.
* Ces tarifs couvrent la période allant du 18 septembre 2012 au 2 juillet 2013.
Les deux premiers cours de septembre seront à régler séparément (11 € la séance).
Ces changements visent à compenser l’adhésion annuelle obligatoire de 50 € à l’association La Maison du Taiji.
Cette cotisation garantit d’être couvert par l’assurance et donne un accès libre aux consommations proposées dans la « salle de détente » de la Maison du Taiji, ainsi qu’à diverses manifestations.
La structure de l’heure et demie de cours sera la même que précédemment : asanas (postures), relaxation, pranayama (exercices de respiration), méditation (yoga nidra une semaine sur trois).
Le premier cycle de l’année (jusqu’au 23 octobre) sera consacré à un retour sur les principes fondamentaux du yoga.
Cette « révision » permettra à ceux qui suivent le cours depuis un ou deux ans de reprendre en douceur et d’ordonner leurs connaissances, et facilitera l’intégration des nouvelles personnes qui devraient rejoindre le groupe.
Selon les attentes qu’exprimeront les participants au cours, il est également possible que les ateliers du dimanche après-midi reprennent à la Maison du Taiji.
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Nous avons commencé le 15 mai un cycle consacré à la Salutation à la lune (Chandra namaskara) du Dru Yoga.
Cette séquence aide à apaiser le corps et le mental afin de gagner en maturité émotionnelle.
Elle commence genoux au sol et enchaîne deux fois une quarantaine de mouvements (comme toujours, il existe des variantes), dont beaucoup sont la répétition du même d’un côté, retour au centre, puis de l’autre côté.
Elle nous invite à reconnaître l’immense pouvoir du silence et favorise l’ouverture qui donne accès à la sagesse intérieure.
Il y a beaucoup plus de cours de Dru Yoga au Royaume-Uni qu’en France (c’est là-bas que j’ai découvert cette séquence).
Le nom de cette école vient du mot sanskrit dhruva, qui signifie notamment « stable », « immuable », « permanent ».
Le Dru Yoga se concentre sur le dhruvakasha, un espace intérieur ouvert et spacieux.
La pratique se caractérise par des séquences fluides visant à supprimer les blocages énergétiques.
Le temps de bien préparer le corps aux spécificités de cette séquence et d’en assimiler les premiers mouvements, nous nous sommes arrêtés, le 3 juillet, aux deux tiers de Chandra namaskara.
Nous poursuivrons donc son apprentissage l’année prochaine.
Et nous verrons probablement d’autres Salutations à la lune.
Nous avons eu beaucoup de chance, cette année : le dernier cours avant l’interruption de l’été correspondait à la fête de Guru Purnima (le jour de la pleine lune de juillet) !
Séance spéciale, pendant laquelle chacun a été invité à rechercher l’ouverture du cœur pour permettre au guru intérieur de se manifester.
Postures favorisant le lâcher-prise (notamment la séquence Chandra namaskara) et respiration équilibrante ont donc été privilégiées.
Avec en conclusion un feu symbolique autour duquel nous avons chanté le Gayatri Mantra et dans lequel nous avons – toujours symboliquement – jeté ce qui nous encombre sur le chemin de l’évolution.
Étymologiquement, le guru est « celui qui dissipe l’obscurité » (donc « celui qui enlève l’ignorance »).
Dans la tradition indienne, il prend d’abord la forme d’une personne qui a le statut de maître ou de sage.
Mais les Indiens eux-mêmes considèrent que le rôle de ce guide est en réalité de nous conduire vers le maître qui se trouve à l’intérieur de chacun de nous. Vers la sagesse que nous avons en nous mais à laquelle il est si difficile d’accéder.
D’où l’utilisation du feu pour brûler ce qui fait obstacle à la manifestation de cette sagesse.
Avant de nous séparer pour deux mois, nous avons chanté le OM en cercle, pour nous souvenir de l’existence de la sanga (la « communauté »), ce groupe où chacun peut trouver soutien et inspiration dans son cheminement.
Hari om tat sat